Starship Troopers est un film américain de science-fiction réalisé par Paul Verhoeven et sorti en 1997.
Le film est une libre adaptation du roman « Étoiles, garde-à-vous ! » (Starship Troopers, 1959) de Robert A. Heinlein.
Dans un futur lointain, les pays de la Terre se sont regroupés au sein de la Fédération, un gouvernement mondial et une stratocratie. Cette Fédération se lance alors dans la conquête de l’espace. Les terriens colonisent des planètes et explorent de nouveaux systèmes planétaires.
L’histoire présente plusieurs jeunes gens (Johnny Rico, Carmen Ibanez, Dizzy Flores et Carl Jenkins) durant leur formation militaire puis pendant une guerre interstellaire entre l’humanité et un peuple extraterrestre nommé « Arachnides ».
Comme c’est souvent le cas dans les long-métrages de science-fiction, le film de Paul Verhoeven comporte plusieurs séquences mettant en scène des séances de visioconférence.
La première concerne un échange entre Johnny et sa petite amie Carmen qui ont choisi de rejoindre des corps différents de l’armée.
On y découvre que tous les services de télécommunications sont assurés par un opérateur unique, la « FED Communication Service ».
Dans cette séquence, Johnny dialogue en visio avec Carmen avant d’être dérangé pas ses camarades de régiment, qui s’amusent à faire des pitreries devant la caméra.
Johnny décide alors de s’isoler pour terminer la visio au calme.
Un peu plus tard dans le film, on retrouve à nouveau Johnny recevant un appel vidéo de sa mère. Cette fois-ci, la vidéoconférence s’opère sur grand écran et le père de Johnny rejoint très rapidement la réunion pour une session à trois.
Si l’écran utilisée par Carmen dans la première séquence avait un aspect totalement dépouillé (aucun bouton visible), on découvre désormais une interface minimaliste avec une série de boutons disposés vers la droite du moniteur.
L’ensemble rappelle un peu le design d’un autoradio avec la présence de ce qui semble être une mollette réglable à la droite du tableau de bord et d’une mini-caméra incrustée à sa gauche.
En observant bien la scène, une première incohérence saute rapidement aux yeux puisque la caméra est située à hauteur de torse de Johnny et on a donc du mal à comprendre comment le système parvient à capturer son visage.
Une autre bizarrerie concerne la présence du logo de l’opérateur américain AT&T, qui semble assurer la liaison vers la Terre en partenariat avec la « FED Communication Service ».
La qualité vidéo de l’appel des parents contraste avec la première séquence, l’image paraissant issue d’une source analogique avec un grain important.
Le réalisateur Paul Verhoeven a sans doute voulu signifier qu’il s’agit d’une liaison réalisée essentiellement par satellite et que le vaisseau spatial où se trouve Johnny est situé très loin de la Terre.
Une hypothèse renforcée par le fait que la vidéoconférence entre Johnny et ses parents est interrompue au bout de quelques minutes, ce après plusieurs sauts d’image et de multiples parasites.
La séquence se termine sur un message d’erreur affiché par le système de visioconférence et confirmant que la liaison a été définitivement perdue.